Storyboard

Cette activité propose de représenter une idée, un projet ou un événement à travers un storyboard en six cases pour faciliter la compréhension et la communication. Elle repose sur l’expression visuelle plutôt que verbale afin de clarifier les étapes clés d’un raisonnement ou d’un objectif collectif.

Matériel nécessaire :

• Feuilles blanches ou gabarits de storyboard

• Crayons, stylos ou feutres

• Gomme

• Règle (facultatif)

• Tableau blanc ou panneau d’affichage (facultatif, pour la restitution)

Nombre de participants :
Minimum : 2 participants
Maximum : 12 participants par groupe de travail

Durée estimée :
Entre 1h et 2h selon le niveau de détail souhaité et le nombre de groupes

Catégorie de l’activité :
Communication visuelle et expression d’idées

Descriptif de l’activité :
L’activité de storyboard consiste à représenter visuellement une idée, un projet, un événement ou un processus à travers une série de six vignettes organisées comme une bande dessinée. Elle permet aux participants de structurer leur pensée, de hiérarchiser les informations et de mieux communiquer leur intention à un groupe. Cette méthode s’inspire des outils utilisés dans le cinéma, l’animation ou la bande dessinée pour raconter une histoire de manière claire et progressive. Le principe consiste à utiliser le dessin, même rudimentaire, comme support de réflexion et de transmission, dans le but d’identifier les points essentiels d’un message, les étapes d’un plan d’action ou les moments clés d’un changement envisagé. L’objectif n’est pas artistique mais fonctionnel : il s’agit de produire une représentation suffisamment explicite pour servir de base à une discussion ou à une amélioration collective. L’aspect visuel permet d’éclairer des éléments parfois flous dans le discours oral ou écrit, et facilite une appropriation partagée des idées, notamment en contexte de travail collaboratif. Cette approche encourage également la reformulation, la synthèse et l’analyse critique, tout en stimulant la créativité.

Instructions détaillées pour mettre en œuvre l’activité :
L’animation de l’activité commence par une brève introduction sur les limites de la communication verbale, notamment dans les contextes où les idées sont complexes, abstraites ou nouvelles. L’intervenant ou animateur présente alors le principe du storyboard comme outil complémentaire : traduire une pensée en une séquence visuelle de six étapes représentées sous forme de cases. Chaque participant ou groupe choisit une idée, un projet ou une problématique à représenter. Il est recommandé de commencer par dessiner la dernière case du storyboard, qui symbolise l’objectif final ou l’état souhaité à atteindre. Cette démarche permet de clarifier l’intention globale. Ensuite, les participants reviennent à la première case, qui représente le point de départ, la situation initiale ou le contexte de départ. Entre ces deux extrémités, ils identifient quatre étapes clés jugées indispensables pour passer de l’état initial à l’état final. Chaque case doit contenir un dessin simple, accompagné éventuellement de mots-clés ou d’éléments visuels symboliques. L’accent est mis sur la signification plutôt que sur la qualité graphique. Le travail peut se faire individuellement ou en groupe, selon les objectifs pédagogiques ou professionnels. Dans le cadre d’un travail collectif, chaque membre peut être chargé de produire une case spécifique, à partir des explications orales d’un autre membre. Cette méthode permet de tester la clarté de l’expression d’idées, car elle met en évidence d’éventuels malentendus ou divergences de compréhension. Une fois les six cases dessinées, les participants présentent leur storyboard aux autres groupes ou à l’animateur. La phase de restitution est suivie d’un temps d’analyse critique : le groupe s’interroge sur la pertinence des étapes choisies, la cohérence de la séquence, les éléments absents ou superflus. Cette discussion sert à affiner la formulation du projet ou de l’idée, à ajuster les priorités et à renforcer la compréhension partagée. L’activité se conclut par une synthèse orale ou écrite des apprentissages tirés de l’exercice, notamment en matière de clarté d’expression, de hiérarchisation des idées et de collaboration.