Dernièrement, les roubaisiens ont pu constater que le “Centre Social des 3 Ponts” avait été brûlé à plusieurs reprises, sans pour autant être plus informés sur les raisons profondes qui pourraient être à l’origine de ces actes, hormis les accusations d’actes d’attouchements présumés sur mineur.
L’OFCI a donc décidé de mener une enquête afin de comprendre ce qui avait bien pu pousser ces habitants à agir de la sorte.
Une piste s’est rapidement imposée et pour bien comprendre ce qui suit, il faut remonter dans le temps, en Avril 2013.
Des habitants du quartier de l’Epeule nous avaient demandé de projeter, au “Centre Social Le Nautilus”, un reportage que nous avions tourné dans la Bande de Gaza suivi d’un débat en visio-conférence avec des intervenants palestiniens.
Nous avons accepté cette invitation car très intéressés de pouvoir animer une activité différente de celles qui s’y tiennent habituellement (cours de zouk, du rap, du hip-hop et du foot… Ceci étant dit, nous n’avons absolument rien contre le zouk !).
Après avoir pris rendez-vous avec le “Centre Social le Nautilus”, nous avons donc rencontré la directrice (que nous nommerons ici Madame Fourest) à qui nous avons présenté notre projet de projection et de débat, projet que nous avions déjà réalisé à plusieurs reprises à Roubaix ainsi qu’à Tourcoing.
Nous lui avions même suggéré l’idée de regarder le reportage en amont en lui prêtant le DVD, ce qu’elle n’a pas jugé bon de faire.
Alors que nous avions eu affaire jusque-là qu’à des gens très enthousiastes, Madame Fourest a refusé en bloc la diffusion du reportage ainsi que le débat en prétextant que “les gens de l’Epeule sont fragiles psychologiquement” ; “les jeunes vont commencer à brûler des poubelles” ; “cela risque de déplaire à nos financeurs”.
Les membres de l’OFCI, auraient donc du remercier Madame Fourest, Lilloise, de nous avoir apporté la civilisation ainsi que son éclairage sur la santé mentale de ces roubaisiens.
En rentrant à la maison, il nous aurait fallu immédiatement incinérer toutes les copies de notre reportage et saisir les autorités compétentes afin que les populations l’ayant vu soient considérées comme “hautement à risque”.
Aujourd’hui, nous en sommes à nous demander si certains acteurs de ce qui s’est déroulé aux 3 Ponts n’auraient pas visionné ce reportage
Vous aurez bien compris que cet article est à prendre au second degrés, mais que le mépris de certains acteurs des Centres Sociaux à l’encontre de la population roubaisienne est lui bien réel avec comme résultat le sabotage de notre jeunesse, plutôt que l’éveil des consciences.
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