Chaque projet de l’OFCI est unique. On retrouve des preuves de cette diversité dans les nationalités participantes, les activités proposées, les thématiques abordées, le cadre de vie. Le projet rejoint par 5 membres de l’OFCI dans le village Roumain de Moldovenesti a parfaitement confirmé cette règle. Du 15 au 26 Octobre 2019, ils se sont plongés dans l’économie circulaire avec moultes autres jeunes européens engagés. Après avoir atterri dans la ville de Cluj Napoca en Transylvanie (et pour certains avoir dormi devant l’aéroport de Paris Beauvais), les français ont eu quelques heures pour se balader dans les rues ensoleillées de la quatrième ville la plus peuplée du pays.
L’après midi, ayant fini plus tôt que prévu, nous sommes partis avec nos homologues allemands à la conquête de la plus grande colline du village afin de profiter d’un moment d’échange, d’exercice physique et pour pouvoir contempler la beauté saisissante du lieu. Ce moment de temps libre fut agréable mais finalement isolé au milieu d’un océan d’ateliers passionnants, de visites d’étude et de conférences. Nous avons ainsi pu assister à des présentations faites par de nombreux experts locaux et internationaux sur des sujets comme la gestion des déchets ainsi que le recyclage dans les villages et villes de taille réduite, les polymères (le plastique), la législation des marchés publics liée aux questions environnementales, l’industrie du recyclage textile à des fins d’isolation dans le bâtiment.
Cette décharge employant des personnes en situation précaire est la première dans son genre à proposer un système à 5 flux de déchets comprenant différent types de déchets recyclables et non recyclables ainsi que des matières organiques, la décharge valorisant des quantités gigantesques de déchets en compost. Nous nous sommes ensuite promenés dans l’enceinte rénovée et animée de l’ancienne citadelle de la ville d’Oradea. Les organisateurs, bien organisés, nous ont étonnés en nous invitant à visiter la mine de sel de Turda. Jusqu’ici rien d’incroyable et ça pourrait en faire bailler certains. Pourtant, cette très ancienne infrastructure abrite bien des merveilles.
Et bien nous, nous avons pu observer un tel phénomène et même goûter certains des produits développés dans une petite unité de production sur place. Un goût totalement incomparable avec les productions de masse. Plus tard, nous nous sommes rendus à l’université technique de Cluj afin de découvrir les dernières technologies liées à l’impression 3D, la découpe par jet d’eau pressurisé et l’usinage dans le cadre de l’économie circulaire. On nous a par exemple présenté l’impression de prothèses et de greffes en titanium permettant de faire baisser les coûts médicaux d’opérations lourdes.
Les soirées aux petits oignons, animées par chaque pays, ont joué un rôle inestimable dans la qualité de la rencontre interculturelle qui s’est opérée pendant ce séjour émouvant. Nous avons confronté nos connaissances de l’histoire, de la géographie, des traditions et de la gastronomie des autres participants lors de quiz Kahoot bien ficelés. Mais la véritable expérience sensorielle s’est déclenchée lors des dégustations culinaires des mets Grecs, Turcs, Allemands, Français, Italiens, Roumains, Bulgares et Polonais ayant voyagé des milliers de kilomètres pour venir rassasier nos estomacs insatiables. Nos affaires nonchalamment empaquetées dans nos valises, les adieux, tapis dans l’ombre, avaient soustrait nos âmes nomades de ce moment idyllique sans que nous ne puissions nous en défaire.
Chaque voyage a une fin…
et rien de mieux qu’une vidéo pour le raconter !
Puis après nous être rassemblés avec les autres participants européens dans les locaux de l’IRCEM (association roumaine organisatrice), nous avons tous joyeusement embarqué dans un minibus à destination de Moldovenesti où nous attendait notre logis pour les onze prochains jours ainsi qu’un repas chaud. Après une douce nuit de sommeil, nous nous sommes lancés dans une présentation du projet ainsi que du programme de mobilité internationale Erasmus plus. Les jeux “Energizers” nous ont aidés tout au long du séjour à affronter les petits moments de fatigue. Pour ceux qui découvraient les échanges de jeunes, ce fut un moment aussi riche en émotions qu’en informations.
Un architecte, renommé en Roumanie, nous a également parlé d’un projet de location temporaire d’une grande usine désaffectée dans le but d’en faire un lieu d’échange, d’interculturalité et d’art puis nous a expliqué comment nous pouvions, nous même, mettre en place ce type de projet dans nos pays respectifs. Très mobile, notre petite communauté s’est déplacée à plusieurs reprises dans la région afin de pouvoir observer de bonnes pratiques et réaliser des visites d’études. Nous avons pu ainsi lever le voile mystérieux du fonctionnement d’une décharge innovante à proximité de la ville d’Oradea.
Ses profondeurs, grâce à des fonds européens, ont été réaménagées en véritable parc de loisirs. Bondé le jour de notre expédition, les visiteurs curieux ont pu s’essayer à différentes pratiques comme le ping pong, le billard, le bowling, le mini-golf, la grande roue à 100 mètres de profondeurs à l’ombre des stalactites salés causés par l’érosion des voûtes minérales de ce lieu sombre mais chaleureux. Devenus très proches les uns des autres, notre grande famille s’est également initiée au progrès technologique et industriel. Avez-vous déjà vu des étudiants agronomes qui travaillent avec des agriculteurs et des éleveurs locaux ? Des étudiants qui produisent leurs propres yaourts, pain, bière, vin et charcuterie sans additifs chimiques ? Des étudiants qui vendent ensuite leur production dans une petite épicerie universitaire ainsi qu’à des cantines scolaires ?
Dans des locaux situés au dernier étage de l’Université, certains de nos participants ont pu revêtir un casque pas comme les autres. Immergés dans un monde fantastique et plus vrai que nature, nos camarades se sont laissés aspirer dans le monde de la réalité virtuelle quelques instants. Fuir nos existences paisibles serait il la solution à nos questionnements interminables ? La réponse est complexe mais la problématique de ce casque de réalité virtuelle était davantage portée sur un usage pragmatique que sur des théories philosophiques. On nous a par exemple informé qu’il était possible de coordonner à distance des équipes pour rénover des anciennes bâtisses du patrimoine en les digitalisant à l’aide d’un scanner 3D. Se faisant, l’impact écologique ainsi que la durée d’un projet de rénovation étaient drastiquement réduits.
Chaque projet de l’OFCI est unique. On retrouve des preuves de cette diversité dans les nationalités participantes, les activités proposées, les thématiques abordées, le cadre de vie. Le projet rejoint par 5 membres de l’OFCI dans le village Roumain de Moldovenesti a parfaitement confirmé cette règle. Du 15 au 26 Octobre 2019, ils se sont plongés dans l’économie circulaire avec moultes autres jeunes européens engagés. Après avoir atterri dans la ville de Cluj Napoca en Transylvanie (et pour certains avoir dormi devant l’aéroport de Paris Beauvais), les français ont eu quelques heures pour se balader dans les rues ensoleillées de la quatrième ville la plus peuplée du pays.
Puis après nous être rassemblés avec les autres participants européens dans les locaux de l’IRCEM (association roumaine organisatrice), nous avons tous joyeusement embarqué dans un minibus à destination de Moldovenesti où nous attendait notre logis pour les onze prochains jours ainsi qu’un repas chaud. Après une douce nuit de sommeil, nous nous sommes lancés dans une présentation du projet ainsi que du programme de mobilité internationale Erasmus plus. Les jeux “Energizers” nous ont aidés tout au long du séjour à affronter les petits moments de fatigue. Pour ceux qui découvraient les échanges de jeunes, ce fut un moment aussi riche en émotions qu’en informations.
L’après midi, ayant fini plus tôt que prévu, nous sommes partis avec nos homologues allemands à la conquête de la plus grande colline du village afin de profiter d’un moment d’échange, d’exercice physique et pour pouvoir contempler la beauté saisissante du lieu. Ce moment de temps libre fut agréable mais finalement isolé au milieu d’un océan d’ateliers passionnants, de visites d’étude et de conférences. Nous avons ainsi pu assister à des présentations faites par de nombreux experts locaux et internationaux sur des sujets comme la gestion des déchets ainsi que le recyclage dans les villages et villes de taille réduite, les polymères (le plastique), la législation des marchés publics liée aux questions environnementales, l’industrie du recyclage textile à des fins d’isolation dans le bâtiment.
Un architecte, renommé en Roumanie, nous a également parlé d’un projet de location temporaire d’une grande usine désaffectée dans le but d’en faire un lieu d’échange, d’interculturalité et d’art puis nous a expliqué comment nous pouvions, nous même, mettre en place ce type de projet dans nos pays respectifs. Très mobile, notre petite communauté s’est déplacée à plusieurs reprises dans la région afin de pouvoir observer de bonnes pratiques et réaliser des visites d’études. Nous avons pu ainsi lever le voile mystérieux du fonctionnement d’une décharge innovante à proximité de la ville d’Oradea.
Cette décharge employant des personnes en situation précaire est la première dans son genre à proposer un système à 5 flux de déchets comprenant différent types de déchets recyclables et non recyclables ainsi que des matières organiques, la décharge valorisant des quantités gigantesques de déchets en compost. Nous nous sommes ensuite promenés dans l’enceinte rénovée et animée de l’ancienne citadelle de la ville d’Oradea. Les organisateurs, bien organisés, nous ont étonnés en nous invitant à visiter la mine de sel de Turda. Jusqu’ici rien d’incroyable et ça pourrait en faire bailler certains. Pourtant, cette très ancienne infrastructure abrite bien des merveilles.
Ses profondeurs, grâce à des fonds européens, ont été réaménagées en véritable parc de loisirs. Bondé le jour de notre expédition, les visiteurs curieux ont pu s’essayer à différentes pratiques comme le ping pong, le billard, le bowling, le mini-golf, la grande roue à 100 mètres de profondeurs à l’ombre des stalactites salés causés par l’érosion des voûtes minérales de ce lieu sombre mais chaleureux. Devenus très proches les uns des autres, notre grande famille s’est également initiée au progrès technologique et industriel. Avez-vous déjà vu des étudiants agronomes qui travaillent avec des agriculteurs et des éleveurs locaux ? Des étudiants qui produisent leurs propres yaourts, pain, bière, vin et charcuterie sans additifs chimiques ? Des étudiants qui vendent ensuite leur production dans une petite épicerie universitaire ainsi qu’à des cantines scolaires ?
Et bien nous, nous avons pu observer un tel phénomène et même goûter certains des produits développés dans une petite unité de production sur place. Un goût totalement incomparable avec les productions de masse. Plus tard, nous nous sommes rendus à l’université technique de Cluj afin de découvrir les dernières technologies liées à l’impression 3D, la découpe par jet d’eau pressurisé et l’usinage dans le cadre de l’économie circulaire. On nous a par exemple présenté l’impression de prothèses et de greffes en titanium permettant de faire baisser les coûts médicaux d’opérations lourdes.
Dans des locaux situés au dernier étage de l’Université, certains de nos participants ont pu revêtir un casque pas comme les autres. Immergés dans un monde fantastique et plus vrai que nature, nos camarades se sont laissés aspirer dans le monde de la réalité virtuelle quelques instants. Fuir nos existences paisibles serait il la solution à nos questionnements interminables ? La réponse est complexe mais la problématique de ce casque de réalité virtuelle était davantage portée sur un usage pragmatique que sur des théories philosophiques. On nous a par exemple informé qu’il était possible de coordonner à distance des équipes pour rénover des anciennes bâtisses du patrimoine en les digitalisant à l’aide d’un scanner 3D. Se faisant, l’impact écologique ainsi que la durée d’un projet de rénovation étaient drastiquement réduits.
Les soirées aux petits oignons, animées par chaque pays, ont joué un rôle inestimable dans la qualité de la rencontre interculturelle qui s’est opérée pendant ce séjour émouvant. Nous avons confronté nos connaissances de l’histoire, de la géographie, des traditions et de la gastronomie des autres participants lors de quiz Kahoot bien ficelés. Mais la véritable expérience sensorielle s’est déclenchée lors des dégustations culinaires des mets Grecs, Turcs, Allemands, Français, Italiens, Roumains, Bulgares et Polonais ayant voyagé des milliers de kilomètres pour venir rassasier nos estomacs insatiables. Nos affaires nonchalamment empaquetées dans nos valises, les adieux, tapis dans l’ombre, avaient soustrait nos âmes nomades de ce moment idyllique sans que nous ne puissions nous en défaire.
Chaque voyage a une fin…
et rien de mieux qu’une vidéo pour le raconter !
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