La Petite équipe marseillo-roubaisienne est très heureuse d’avoir pu participer à la formation sur l’éducation ayant eu lieu en Grèce, à Nea Kallikrateia, du 8 au 15 Avril 2022 et de cette expérience européenne qu’on retrouve dans de nombreux projets internationaux portés par des partenaires de l’OFCI. Ce séjour en Grèce a été d’abord riche en rencontres, les échanges interculturels présentés au départ ont été au rendez-vous et les opinions intellectuelles partagées ont suscité une grande inspiration en nous.

Travailler autour du thème de l’éducation, plus spécifiquement de l’éducation non formelle, nous aura permis d’en déceler les riches aspects pourtant négligés par le système éducatif classique auquel on associe naturellement et le plus souvent l’école, l’université ainsi qu’un cadre rigide et peu enclin à l’épanouissement des jeunes. Nous sommes allés au-delà des idées reçues et caricaturales sur l’éducation non formelle et avec l’aide des organisateurs grecs expérimentés, des participants déjà initiés aux méthodes éducatives innovantes et de plusieurs intervenants extérieurs, nous sommes aujourd’hui en mesure d’affirmer que nous sommes plus ouverts, surtout en matière de connaissances concernant cette thématique.

Les activités proposées dans l’emploi du temps nous ont permis de développer de nombreuses compétences. Il serait trop long de détailler toutes activités ici mais nous avons pu confronter (dans le respect) nos idées sur l’éducation durant des débats et des échanges. Nous avons pris part à une réflexion collective sur les discriminations en devant choisir des personnes à sauver dans le naufrage d’un navire en fonction de leurs profils d’âge, d’origine ethnique, de profession, d’addictions et de santé. Nous avons pu assister à une présentation d’une institutrice sur le caractère socialisant de l’éducation scolaire ainsi qu’à celle d’un écrivain qui a eu la chance de voir plusieurs de ses ouvrages publiés en grec et en anglais. Grâce à ces ateliers et ces rencontres, nous avons développé des compétences en langues étrangères, en prise de parole en public, en travail de groupe, en pédagogie et en interculturalité.

Nous avons tous quelque chose à apporter, nos différentes personnalités et provenances géographiques nous ont permis d’ouvrir nos horizons à de nouvelles réalités sociales, économiques et surtout culturelles. L’entente cordiale s’est rapidement transformée en relation familiale affectueuse avec la vingtaine d’autres participants. Il n’y a rien de plus enrichissant que d’être immergé dans un environnement multiculturel bienveillant.

Il y a une grande différence entre entendre parler des projets OFCI et participer à des projets OFCI. Si nous avions un conseil à donner ce serait de prendre le risque de se lancer, c’est notre première fois et certainement pas notre dernière. Nous avons vécu cette aventure avec des personnes ayant des personnalités plus ou moins similaires mais nous nous sommes rendus compte de nos capacités respectives encore sous-exploitées. La barrière de la langue, qui peut représenter une vraie difficulté à première vue pour certains participants, a rapidement été transcendée par le besoin de créer des ponts et de sortir de sa zone de confort. L’OFCI c’est aussi ça, rester soi-même en améliorant et découvrant certaines de nos aptitudes encore ignorées.