Faire du camping sauvage, c’est être libre de ses déplacements, et complètement autonome en ce qui concerne son hébergement. Dormir dans sa tente c’est aussi se sentir plus proche de la nature et vivre beaucoup plus d’aventures que dans la grisaille du béton de nos villes.
C’est pourquoi l’OFCI n’en est pas à sa première… Après s’être rendu en plein hiver en Belgique à vélo pour dormir sous les 0 degrés au Mont de l’Enclus… Après avoir campé mi-janvier dans la forêt de Raismes-Saint-Amand-Wallers… L’OFCI a réitéré l’expédition lors du week end du 13/14 juin.
Ce nouveau week-end bivouac a intéressé d’anciens participants déjà aguerris mais ce fut également l’occasion pour beaucoup de s’initier au camping sauvage. Après avoir organisé des covoiturages pour se rendre à Raismes, un village à l’orée de la forêt, le premier groupe composé de Youri, Hamza, Rami, Chemseddine, Messaouda, Thomas, Ali et Ariane se sont préparés pour la randonnée. Leur objectif: trouver l’emplacement parfait pour le campement !
Sur la route chacun apprend à se connaître, certains font GPS ou encore cameraman et d’autres sont déjà en train de prendre l’apéro. Après 5 kilomètres nous arrivons en plein coeur de la forêt, là où se trouve une sorte de rond point indiquant les grands axes de promenade. Une dizaine de photos plus tard nous reprenons la route pour nous enfoncer dans la forêt à l’abri des regards et des promeneurs.
A peine une centaine de mètres plus tard nous avons trouvé l’emplacement parfait, de quoi installer nos 5 tentes. Avec l’aide de tout le groupe, nous rassemblons du bois au sein du camp. En quelques instants certains sont devenus les proies des moustiques présents sur la zone mais Hamza, Chemseddine, et Rami parviennent à les faire fuir en allumant un feu. Nous nous félicitons de l’atmosphère que dégage le camp, nous savons déjà que nous allons passer une superbe soirée !
Comme tous bons bivouaqueurs que nous sommes, nous avons profité du calme environnant pour écouter de la musique, jouer ensemble aux cartes, bavarder et déguster quelques merguez et brochettes cuites au feu de bois. A la nuit tombée certains ont pu s’accorder une petite sieste avant de partir chercher le deuxième groupe composé de Salima, Farid et Malika et de les guider dans le noir jusqu’au campement.
Garés à la lisière de la forêt, ils étaient équipés de sacs trop lourds pour trois, et de quelques lampes torches pour éclairer le long chemin, qui les séparait du campement.
À peine arrivés, 2 nouvelles tentes sont installées pour accueillir les nouveaux venus. Chacun ayant fait connaissance avec les autres, les festivités peuvent commencer à la lumière du feu de camp particulièrement bien entretenu.
Dans une ambiance internationale chère à l’OFCI et un vivre ensemble sincère nous avons pu échanger sur une panoplie de sujets, tous plus intéressants les uns que les autres. Mais… à la nuit tombée, il était temps de passer à une activité ludique et quoi de mieux qu’un “loup-garou” pour favoriser la cohésion de notre groupe ?
Beaucoup de rires, quelques loupés (un loup-garou qui se révèle tout seul), de quoi bien s’amuser avant d’entamer la dernière partie de la nuit : les histoires effrayantes personnelles de chacun, histoire de dormir, mais sur une seule oreille ! Heureusement, le calme naturel associé aux bruits d’insectes a permis à l’ensemble des participants de se ressourcer, loin du vacarme de la ville.
Quelques heures de sommeil plus tard, le levé du jour en réveille certains et les tentes qui se défont réveillent les autres. La longue marche retour permet de prendre les dernières photos, et de rêver du prochain endroit où l’OFCI nous rassemblera. Une chose est sûre, nous sommes tous motivés pour réitérer l’expérience !
Après de chaleureuses accolades et des échanges de contacts, un groupe enchaîne avec une randonnée, et l’autre prend la route vers Roubaix. Pour suivre nos aventures, participer aux prochaines ou s’engager sur un projet international, n’oubliez pas de nous suivre sur nos réseaux sociaux !
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